L’incendie de la gendarmerie de Grenoble revendiqué

Ce sont des personnes des milieux libertaires et anticapitalistes qui auraient agi.

Pour rappel, dans la nuit de mercredi à jeudi vers 3h30, un incendie s’est déclaré dans le parking couvert de la gendarmerie de Grenoble, avenue Léon Blum. Un gendarme a été légèrement incommodé par des fumées. Il a été amené au CHU de Grenoble.

 

Au moins 30 véhicules de la gendarmerie et 2 000 mètres carrés de locaux techniques ont été détruits mais également les locaux la cellule d'investigation criminelle et des scellés judiciaires. Les dégâts se chiffreraient en millions d’euros.

 

 

Ce jeudi midi, un texte de revendication a été publié sur un site anticapitalistes. Les auteurs de cette revendication, qui seraient ceux qui ont allumé les deux foyers de l’incendie, font référence au procès des incendiaires d’une voiture de police qui se déroule actuellement à Paris pour justifier leur acte : "Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée. Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié 6 fourgons d’intervention et deux camions de logistique. Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage."

 

Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb s’est dit "indigné" et a assuré que "tout est mis en œuvre pour identifier les lâches auteurs de cet acte inacceptable".

 

Ces derniers mois, plusieurs actes de vandalisme avaient été revendiqués par des militants anticapitalistes comme l’incendie volontaire de 11 véhicules sur un parking d’Enedis, déjà à Grenoble.