Il a fait part de sa colère sur le plateau de BFM TV en s’en prenant notamment au procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.
"Lorsque le procureur de la République en personne vient devant la presse dire des choses qui sont objectivement totalement contraires à la réalité du dossier, alors là, je ne peux pas l'accepter", a déclaré Alain Jakubowicz dénonçant une chronologie des faits "impossible". "Nous savons avec une quasi-certitude qu'avant 3 h 30 personne ne s'inquiète de la disparition de Maëlys", a précisé l’avocat lyonnais alors que l’heure de l’enlèvement de Maëlys est estimée à 2 h 45 par l'accusation.
Parmi les autres faits contestés par l’avocat du principal suspect : une scène filmée par des caméras de vidéosurveillance de la voiture présumée de Nordahl Lelandais avec sur le siège du passager avant une petite silhouette. "Ce n'est pas vrai qu'on distingue une enfant", a assuré Alain Jakubowicz mettant en avant "un décolleté de femme", et non d’une petite fille.
"On veut tous savoir la vérité (...) Je ne suis pas dans la stratégie, une enfant a disparu !", a-t-il ajouté. "Ce qui s'est produit depuis trois mois, c'est une insulte à la justice, une insulte aux parents de la petite fille". Le ténor lyonnais a également défendu son client estimant qu’il n’y avait "pas l’ombre d’un soupçon de commencement d'élément qui pourrait, et on a tout fouillé, laisser penser qu'il ait ne fût-ce qu'un penchant pédophile".
Nordahl Lelandais, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Saint-Quentin-Fallavier, continue de nier son implication dans la disparition de Maëlys lors du mariage.