Laurent Wauquiez dans L’Emission Politique réunit une faible audience

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes passait ce jeudi dans l'Emission politique sur France 2.

L'audience n'a pas été vraiment au rendez-vous.

 

Largement supplantée par la série Les Innocents sur TF1 et le film Evasion sur M6, L'Emission Politique n'a réuni que 1,5 million de téléspectateurs, soit 6,8% du public.

 

Marine Le Pen avait réuni lors de son passage 1,7 million de personnes, 2 millions pour Jean-Luc Mélenchon et 3,2 millions pour Édouard Philippe, le premier ministre.

 

Le chef du parti Les Républicains a mis l'accent sur la question de l'immigration. "Vous vous attendez à ce que, pour vous plaire, je fasse une droite qui ne parle pas d'immigration ? Que je laisse le monopole du discours sur l'immigration au Front national ? C'est hors de question. Ça fait trop d'années que la droite a capitulé, qu'elle a renoncé à aborder un certain nombre de thèmes.

 

Il n'est pas question pour lui de "laisser le monopole du social à la gauche" et "le monopole du discours sur l'immigration à l'extrême droite".

 

Lorsque l'invité surprise Alain Minc, essayiste, lui a reproché une ligne politique trop floue qui se rapproche de l'extrême-droite et du populisme, Laurent Wauquiez a répliqué :

 

"Vous évoquez une discussion tenue quand j’avais 28 ans. 14 ans plus tard, vous n’avez pas vu la France changer autour de vous, le terrorisme monter ? Vous n’avez pas vu les thématiques de l’intégration se durcir ? Vous l’apôtre de la mondialisation, vous n’avez pas vu la détresse des classes moyennes et la paupérisation se renforcer. Vous n’avez pas compris ce qu’il se passait en Allemagne avec le vote d’Angela Merkel ? Vous n’avez pas vu ce qu’il se passait sur le Brexit et aux Etats-Unis ?".

 

Finalement il a annoncé qu'il ne serait pas tête de liste aux élections européennes. "Je suis président de région. Je n'ai pas l'habitude de trahir la confiance de mes électeurs. Ils ont voté pour moi pour une durée de mandat, je ne fais pas partie de ces politiques qui surfent d'un mandat à un autre".