Incendie de la mairie de Grenoble : la thèse d’un accident plébiscité par la police

Incendie de la mairie de Grenoble : la thèse d’un accident plébiscité par la police

L’enquête se poursuit après l’incendie de la salle de conseil municipal de Grenoble.

Le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, a annoncé ce lundi soir l'absence d'éléments permettant de suspecter un acte volontaire dans le sinistre qui a détruit lundi peu après 3h du matin une partie de la mairie.

 

L’aile gauche du bâtiment, où se trouve le bureau du maire Eric Piolle, est également inutilisable car enfumée. Des investigations pour "destruction involontaire par incendie" sont en cours. Aucune trace d’effraction n’aurait été constatée par les enquêteurs. De plus, les vidéos de surveillance ne laisseraient pas apparaitre la visite d’intrus.

 

D’après des documents publiés ce lundi par le conseiller municipal d'opposition Mathieu Chamussy, la commission départementale de sécurité avait récemment émis trois avis négatifs successifs sur l'hôtel de ville. Selon elle, il existait des "risques sérieux et constants".