La Région Auvergne-Rhône-Alpes lance l’opération “1000 jeunes au ski”

La Région Auvergne-Rhône-Alpes lance l’opération “1000 jeunes au ski”

Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme et ANCV veulent aider 1000 jeunes à partir au ski, avec des prix défiants toute concurrence.

Deux dates sont proposées aux jeunes dans plusieurs stations alpines. L’opération "1 000 jeunes au ski"a été lancée ce jeudi par Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme et l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV).

 

Ce dispositif s’étend sur les deux week-ends de décembre précédant Noël. Les stations de Val Cenis, Chamrousse, Chamonix, La Plage et Les Menuires participent notamment à l’événement. Premier prix pour un séjour 3 jours / 2 nuits : 56€, comprenant, entre autres, l’hébergement et les forfaits de ski. Des options supplémentaires sont également proposées pour le transport.

 

Faire redécouvrir la montagne

 

Cette opération a un coût estimé à 150 000 euros pour ANCV, qui va aider les 1 000 jeunes à hauteur de 150 euros. La région va, quant à elle, débourser 50 000 euros. Mais cela ne devrait pas représenter une perte à terme : "ça fera effet levier sur la consommation touristique", avance Nicolas Daragon, vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes en charge du tourisme.

 

Ce partenariat doit ainsi permettre "aux jeunes de découvrir ou redécouvrir la montagne", détaille Lionel Flasseur, directeur général à Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme. "Les jeunes figurent aujourd’hui parmi les clientèles les plus éloignées des territoires et des pratiques de montagne", justifie Nicolas Daragon. En effet, selon l’ANCV, 78% des personnes ne partant pas en vacances sont âgées de 18 à 25 ans.

 

D’autres dates prévues ?

 

Des tarifs préférentiels sont donc proposés aux jeunes aux revenus modérés, aux étudiants boursiers, ceux en contrat d’apprentissage ou encore ceux réalisant un service civique. Cinquante personnes ont déjà planifié leur week-end. Il est encore possible de réserver, "jusqu’au dernier moment", assure Dominique Ktorza, directrice des politiques sociales à l’ANCV.

 

D’autres week-ends, courant janvier et février, sont à l’étude. Mais un souhait prédomine : "il faut que ce soit une opération qui perdure dans le temps", espère Lionel Flasseur. Il faudra d’abord voir si les 1 000 premières places, disponibles dès à présent, trouveront preneur.