Tous sont suspectés après une série de cambriolages débutée en mars 2016, notamment dans des bâtiments publics non loin des quartiers grenoblois du Mistral et du Lys-Rouge. Les treize lieux visés étaient notamment des établissements scolaires, des maisons de quartiers ou encore des gymnases.
Une fois entrés par effraction, les ados passaient plusieurs coups de téléphone afin de remplir des porte-monnaie électroniques créés apparemment avec de fausses identités.
Les malfaiteurs appelaient pour cela des numéros surtaxés spécialisés dans la conversion de crédit téléphonique en argent. Ils auraient ensuite acheté, en ligne, des vêtements, des jeux ou encore crédit pour des jeux vidéo.
Au total, le préjudice serait d’environ 16 000 euros de factures téléphoniques. De plus, les malfaiteurs ont également engendré environ 15 000 euros de dégradations dans les bâtiments.