Dans la nuit de samedi à dimanche, la cour d’assises de Haute-Loire l’a condamnée à 20 ans de réclusion criminelle pour la mort en 2013 de sa fille âgée de 5 ans. Alors qu’en première instance, elle avait écopé de 5 ans de prison, seulement pour avoir fait croire à l’enlèvement de Fiona.
Quant à son ex-compagnon, le lyonnais Berkane Makhlouf, il a reçu la même peine que Cécile Bourgeon et qu’en première instance.
Trente ans avaient été requis par le procureur de la République à l'encontre de l'ex-couple, qui n'a jamais révélé l'emplacement du corps de l'enfant.
"Les mensonges, les contradictions, les silences, les incohérences, la variabilité n'ont pas permis d'appréhender le contexte exact du décès. Pour autant, le positionnement (des accusés) ne suffit pas à créer un doute raisonnable (...) Si ce n'est menti, ils n'ont pas tout dit", a notamment déclaré le président de la cour d’assises, dont le jury était exclusivement féminin.
Cécile Bourgeon, incarcérée à Corbas, dans le Rhône, n’a toutefois pas dit son dernier mot. Son avocat a d’ores et déjà annoncé qu’un pourvoi en cassation était programmé pour lundi pour obtenir un troisième procès.