Sur BFMTV, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a dit assumer. "Ce que j'ai dit devant les étudiants, je le redis exactement de la même manière devant vous. Sur tous les sujets, j'assume mes propos. Je n'utilise pas les mêmes mots mais ce sont les mêmes convictions parce que je n'ai pas de double langage", a indiqué l’élu à Ruth Elkrief.
S’il ne compte pas présenter d’excuses (Laurent Wauquiez a attaqué Angela Merkel, Justin Trudeau, Valérie Pécresse, Alain Juppé…), il dit seulement regretter son passage sur Nicolas Sarkozy : "Je l'ai fait sur le plan politique mais aussi parce que j'ai une profonde estime pour sa personne".
Laurent Wauquiez avait l’intention de se payer Quotidien, qui a diffusé les extraits audios. "Les méthodes auxquelles s'est livré ce journaliste sont des méthodes de voyou. Il n'a pas fait un travail d'enquête. Il a fait de la manipulation pour m'enregistrer à mon insu. C'est ça la conception actuelle de la déontologie du journalisme ?", s’est demandé le président des Républicains qui compte porter plainte et saisir le CSA.
"Je sors de cette épreuve en étant plus déterminé que jamais pour défendre ma parole et mes convictions", a conclu Laurent Wauquiez.