La maman de Maëlys a d'abord pris la parole, saluant la mémoire de sa fille : "Maëlys, tu étais, tu es et tu seras toujours dans nos cœurs. La maison est triste sans toi. Nous ne t'oublierons jamais".
"Ce tueur d'enfant a anéanti notre avenir", a indiqué Jennifer de Araujo, qui a dénoncé un acte "inexcusable et impardonnable".
Le père de la fillette a ensuite tenu "à remercier les enquêteurs et les magistrats pour leur travail minutieux qui ont permis de découvrir la trace de sang de Maëlys", entrainant les aveux de Nordhal Lelandais.
"En plus de la souffrance de perdre notre enfant nous avons eu à subir d'autres épreuves, des injures et menaces, des leçons de morales", a cependant regretté le père de la petite fille.
L'attitude d'Alain Jacubowicz, le conseil du principal suspect, a également été dénoncée : "L'avocat du tueur de notre fille a osé se mettre en scène. Le respect aurait dû le conduire à faire preuve d'humanité à notre égard", martèlent les parents de Maëlys, qui ont rappelé par ailleurs leur combat commun pour la vérité avec la famille d'Arthur Noyer, dossier pour lequel Nordhal Lelandais est également mis en examen.
Et Me Fabien Rajon d'insister : "L'affaire Maëlys appelle à une responsabilité particulière de toutes les parties du dossier en particulier celle de la défense de Nordahl Lelandais. Mes clients ont été pris en otage pendant six mois. Ils ont fait preuve d'un courage et d'une dignité qui force l'admiration".
"Comment la défense a-t-elle pu publiquement affirmer des choses pareilles ? Insinuer que le véhicule n'était pas celui de Nordahl Lelandais ? Que les enquêteurs s'étaient fourvoyés et que la thèse de l'accusation ne tenait pas ?", a encore accusé l'avocat lyonnais.