La préfecture de l’Isère a en tout cas pris les devants en publiant ce jeudi un communiqué de presse pour rappeler la bonne conduite à adopter samedi.
Elle demande aux gilets jaunes de ne pas bloquer les routes du département, en rappelant que "si le droit de manifester est un droit fondamental, il doit être concilié avec d’autres libertés comme celle d’aller et venir et avec le respect de l’ordre public".
La préfecture qui demande surtout aux potentiels bloqueurs de laisser passer les véhicules de sécurité, de secours et sanitaires, et plus généralement "à faire preuve d’un esprit de responsabilité et de prudence dans les actions entreprises, pour éviter tout incident".
Enfin, les services de l’Etat rappellent que "l’autorité administrative peut – en dernier ressort – décider d’interdire une manifestation ; dans cette situation, les organisateurs d’une manifestation interdite encourent des sanctions pénales allant jusqu’à 6 mois de prison et 7500 euros d’amende. Ces peines s’appliquent aussi aux organisateurs d’une manifestation non déclarée. Les participants peuvent également faire l’objet de procès-verbaux de contraventions".
On ne sait pas, pour le moment, combien d’actions seront exactement réalisées par les gilets jaunes ce samedi. Jusqu'à 1500 points de blocages pourraient être mis en place sur l'ensemble du territoire selon des meneurs du mouvement.