Selon l'intersyndicale à l'origine du mouvement, le programme Action Publique 2022 "met en péril la sécurité des personnes et des biens" : "450 000 euros, c’est l’ordre de grandeur du coût pour une métropole comme Lyon d’une seule nuit d’astreinte pour dégager les routes en cas d’épisode de neige ou de verglas. Ca vaut le coût (!) de disposer d’un service météo de pointe pour donner une idée exacte des quantités de neige attendues, éviter les fausses alertes, mettre à jour en temps réel les prévisions", s'indignent les syndicats CGT, Solidaires et FO.
Car d'ici 2022, plus de 400 postes seront supprimés. Si le centre de Lyon-Bron semble préservé, ceux d'Aurillac, Clermont, Montélimar, Bourg-Saint-Maurice et Chamonix seront fermés.
Dans un communiqué, les personnels de Météo-France demandent "un service public de la météorologie de pointe, pour tous les territoires et pour tous les acteurs".
Le mouvement pourrait être reconduit en février.