La seule substance qui sera rejetée par ces trains sera... de la vapeur d’eau ! La Région, qui vise à devenir la première région hydrogène d’Europe, s’est porté candidate à l’expérimentation des trains à hydrogène "zéro émission".
Ces appareils, déjà en place dans une partie de l’Allemagne, fonctionnent grâce à une pile à combustible. L’énergie est produite grâce à la rencontre entre l’hydrogène, stocké sur le toit, et l’oxygène, présent dans l’air. Le tout ne rejette que de la vapeur d’eau.
Des commandes à prendre tout de suite
Une ligne reliant Lyon à Clermont-Ferrand (via Roanne) a d’ores et déjà été ciblée. C’est une des lignes les plus énergivores en termes de gazole sur le plan hexagonal, une portion de 130 kilomètres n’étant pas électrifiés.
Les premiers trains à hydrogène devaient arriver à l’horizon 2022, l’ambition finale étant d’avoir un parc conséquent, composé d’un millier de véhicules, à l’horizon 2028. Alstom avertit cependant que des conditions sont nécessaires pour respecter la première échéance. Cela commence par la prise de commande. Elle doit arriver au cours du premier semestre 2019, d’après Alstom, pour que ces derniers puissent débuter rapidement la production.
