Les faits remontent au printemps 2018. Le PDG du quotidien avait été interpellé à son domicile de Tassin, près de Lyon, alors qu'il se trouvait en état d'ébriété. Sa compagne l'accusait de lui avoir mis une gifle. Lors de l'intervention des gendarmes, Christophe Tostain avait fait valoir sa qualité professionnelle, menaçant les forces de l'ordre d’utiliser son réseau pour les mettre en difficulté.
Après une nuit en cellule de dégrisement, il avait retrouvé la raison, présentant ses excuses aux militaires qu’il avait menacé de faire muter grâce à ses prétendues relations. Aux gendarmes justement, il devra verser 150 euros pour ces faits d'outrage.
Pour rappel, le parquet avait requis une peine de neuf mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende.