Il s’agit d’un concours de circonstances rare pour cet Isérois âgé de 45 ans, qui, après avoir passé trois ans par la case prison, a pu "profiter" d’un court moment de liberté avant de retourner derrière les barreaux après un second procès.
En 2012, l’informaticien de formation avait été condamné pour "agressions sexuelles", "corruption de mineurs" et "détention d’images pédopornographiques". Lors de ce procès, son neveu avait révélé des faits de viol. Quand il sortit de prison en 2014, il fut donc mis en examen pour ce fait et placé sous contrôle judiciaire jusqu’en 2016, année à laquelle il a été reconnu coupable de "corruption de mineur en récidive" pour avoir envoyé des photos équivoques à une adolescente de 15 ans. L’homme fut donc condamné à 4 ans de prison.
Détenu dans le cadre de cette peine, l’Isérois a comparu ce lundi devant la cour d’Assises de l’Isère pour être jugé pour le viol présumé de son neveu.
Seulement, la date à laquelle sa peine en cours prenait fin était le 14 mai 2019. Il fut donc relâché ce mardi, au deuxième jour du procès en cours, à quelques heures du verdict.
Le présumé violeur était donc libre quelques heures avant la fin d’un procès qui ne tourna pas en sa faveur. Il fut reconnu coupable pour le viol de son neveu ce mardi, et la cour d’Assises a décidé de lui infliger 12 ans de réclusion criminelle.
Retour à la case prison, donc, pour cet Isérois.