L'un d'entre eux, un Grenoblois âgé de 32 ans, avait été contrôlé en possession de trois fumigènes et d'une quille. Il s'était rebellé lors de son interpellation, traitant les policiers de "toutous de Macron".
Jugé ce lundi en comparution immédiate, l'individu s'est révélé être davantage un Black Bloc qu'un gilet jaune. Des vidéos de la mouvance anarchiste ont d'ailleurs été retrouvées sur son téléphone. En avril dernier, pour les mêmes faits, il avait écopé d'un rappel à la loi.
Mutique dans son box, mais reconnaissant toutefois être venu à Lyon pour "en venir aux mains si nécessitées", le Grenoblois, qui erre actuellement sans but dans la vie, a cette fois été condamné à 8 mois de prison ferme, à un an d'interdiction de paraître dans l'agglomération lyonnaise et à 5 ans d'interdiction de port d'arme.