D’après les conclusions de la police technique et scientifique, l’incendie de la mairie de Grenoble le 30 septembre dernier est un acte criminel. Même si aucune trace d’effraction n’a été retrouvée sur place, su "supercarburant" a été découvert ainsi qu’un foyer secondaire.
Une enquête pour destruction volontaire par incendie est en cours. Pour le moment, aucune revendication n’a été publiée mais le spectre des activistes libertaires et des anticapitalistes plane. Ces derniers étaient à l’origine de plusieurs incendies dans l’agglomération grenobloise et notamment des gendarmeries ou des installations d’Enedis.
Dans un tweet, le maire de Grenoble Eric Piolle a déclaré : « s’attaquer à des chaises et à des tables ne nous fera pas perdre notre gout pour la démocratie. Je condamne cet acte odieux et invite les Grenoblois à faire ce que nous faisons le mieux : rester nous-mêmes, fidèles aux valeurs qui nous unissent ».