Au micro de RTL, l’élu a justifié sa position car il y a "des malades qui en ont besoin et parce que la France est l'un des derniers pays de l'Union européenne à ne pas l'avoir autorisé".
Médecin neurologue, il précise que l’étude pourrait être menée début 2020 sur deux ans auprès d’environ 3 000 personnes et "un vrai suivi scientifique"
A l’avenir, les produits contenants du cannabis pourraient "être délivrés en pharmacie hospitalière, puis en pharmacie de ville". Olivier Veran précise enfin qu’il n’est "pas en train de s'adresser à un ado de 16 ans qui part en soirée avec de la résine de cannabis, va fumer et flinguer son système de mémoire et prendre le risque de présenter des troubles psychiques" mais plutôt "d'un malade qui a un cancer ou une douleur neuropathique, qui est en impasse thérapeutique, ne vit plus, ne mange plus, ne dort plus, ne s'occupe plus de ses enfants, n'a plus de qualité de vie et vous dit: ça fait un an que je m'automédique comme ça et que je vais mieux".
De quoi relancer le débat sur la légalisation.