Si la République en Marche se cherche un candidat, l’actuel ministre de la Santé, originaire de Grenoble, remplirait plusieurs critères nécessaires.
Mais selon Capital.fr, Olivier Véran est loin, très loin d’Auvergne-Rhône-Alpes aujourd’hui. A tel point que le neurologue a été sanctionné financièrement. A cause de ses absences à répétition (28% en 2019), il a dû faire une croix sur 5000 euros brut l’an dernier. Avec la crise du coronavirus et ses nouvelles fonctions à Paris, Olivier Véran devrait connaître une année 2020 encore plus chaotique.
Alors Olivier Véran pourrait-il démissionner de la Région puisqu’il ne peut se rendre à Lyon et participer aux réunions et commissions qui justifient ses indemnités ? "Franchement, il n’y a pas encore pensé. Avec la crise sanitaire qu’il doit gérer, les priorités sont ailleurs", a indiqué son cabinet à nos confrères. Alors que dans un premier temps, l'entourage d'Olivier Véran et Capital.fr évoquaient la possibilité d'un retrait de la Région à l'issue de l'épidémie, les deux ont fait machine arrière. Olivier Véran ne démissionnerait pas mais pourrait envisager de renoncer à ses indemnités locales pour éviter le cumul de rémunérations publiques.