Le 16 mai dernier, le conseil municipal de Grenoble tranchait sur la question du burkini en autorisant le port de celui-ci dans les piscines publiques de la ville, une décision qui a suscité de vives réactions dans le corps politique. Seulement quelques jours après l'adoption de la mesure, la justice a décidé de suspendre l'arrêté suite à un recours de la préfecture.
D'après la justice, l'autorisation du port du burkini serait une atteinte au principe de neutralité du service public à travers 2 aspects : le vêtement, qui comporte une jupette, ne respecte pas le règlement appliqué dans les piscines municipales, et serait une dérive communautariste aux yeux de la loi.
Toutefois, le maire de Grenoble, Éric Piolle, compte bien faire appel.