La bataille juridique aura été houleuse et pleines de rebondissements concernant le port du burkini dans les piscines municipales à Grenoble. D'abord adoptée par le conseil municipal, la mesure visant à autoriser le port du burkini dans les piscines municipales avait ensuite été révoquée par le tribunal administratif qui estimait que l'aspect religieux du vêtement allait à l'encontre des principes de laïcité.
Le maire de Grenoble, Éric Piolle, avait ensuite déposé un recours auprès du Conseil d’État. L'audience s'est ouverte le 13 juin et s'est conclue ce mardi 21 juin sur l'interdiction du port du burkini dans les piscines municipales de Grenoble :
Autoriser le port du burkini afin de satisfaire une revendication de nature religieuse.