Des heures de TIG pour les antifas qui avaient frappé des militants de l'UNI à Grenoble

Le jugement est tombé.

A Grenoble, on peut mettre en sang des opposants politiques et s'en tirer avec des travaux d'intérêt général.

Ce mercredi, la justice iséroise a condamné trois antifas à 70 heures de TIG pour leur participation au passage à tabac de trois militants de l'UNI, le syndicat étudiant classé à droite.

Les faits s'étaient déroulés le 20 avril dernier, en centre-ville de Grenoble. Le ton était monté entre les deux groupes, et la bagarre avait largement tourné en faveur des membres de l'ultragauche. Les images des victimes le visage ensanglanté avaient ensuite fait le tour des réseaux.

Hanane Mansouri, responsable des Jeunes Républicains de l'Isère, faisait notamment partie des jeunes frappés. Sa photo, en larmes et la bouche ensanglantée, n'a visiblement pas ému les juges.