Le maire écologiste de Grenoble était poursuivi pour favoritisme dans le cadre de l'attribution de l'organisation de la Fête des Tuiles à l'association Fusées en 2015 et 2016.
Et les juges ont prononcé une relaxe générale pour les prévenus.
"Je tiens à souligner la qualité du débat contradictoire lors du procès. Je suis depuis le début au service de la justice. J'assume mon rôle de maire, chef d'une organisation, mais je reste un justiciable comme tout le monde", a réagi Eric Piolle sur les réseaux sociaux.
Le procureur n'avait requis aucune peine à son encontre et à celle de l'ancien DGS de la Ville de Grenoble, estimant n'avoir aucune certitude qu'Eric Piolle "a manoeuvré" ou "dissimulé" dans cette affaire.
L'avocat général avait toutefois réclamé des amendes avec ou sans sursis ont été réclamées pour deux ex-agents territoriaux de Grenoble et deux représentants de l'association Fusées pour "délit de bureau". Mais le tribunal n'a pas été convaincu, préférant donc relaxer tout le monde.