L'enseignant en sciences politiques était alors accusé d'être islamophobe et fasciste.
Plutôt que de le soutenir, la prof d'histoire-géo d'un lycée de Rouen Claire Guéville avait repris les propos et avait enfoncé son confrère.
Vincent Tournier avait alors décidé de l'attaquer en diffamation. L'audience avait lieu lundi au tribunal judiciaire de Grenoble.
Claire Guéville a plaidé le piratage de son compte Twitter. Elle a aussi expliqué aux journalistes présents être victime d'une cabale car en tant que responsable syndicale, elle s'était opposée à la réforme du baccalauréat.
Les avocates de Vincent Tournier ont évoqué la manipulation grossière de la prévenue, qui avait ensuite changé son identifiant Twitter pour montrer que les copies d'écran des tweets incriminés avaient été écrits par quelqu'un d'autre.
Elles ont réclamé 6000 euros au titre des frais de justice et 12 000 euros de dommages et intérêts.
Le jugement sera connu le 11 janvier prochain.