Cloué au pilori, Klaus Kinzler avait contre-attaqué. Le professeur d'allemand de l'IEP isérois avait porté plainte contre X en 2021 après la diffusion d'un communiqué multi-diffusé. Et notamment par le compte Twitter de l'UNEF. A ses yeux, deux passages de ce texte étaient diffamants à son encontre. Ces derniers évoquaient des pressions de sa part, et laissaient entendre qu'il était "raciste" et "islamophobe".
Convoquée ce mardi par un juge d'instruction grenoblois, la présidente de l'UNEF Grenoble a finalement échappé à la mise en examen. Placée sous le statut de témoin assisté, elle milite pour un non-lieu.
A la presse locale, elle a indiqué ne pas comprendre pourquoi les autres associations ou syndicats qui avaient partagé le même communiqué n'étaient pas poursuivis.
"Si l’on ne peut pas faire de communiqué de presse, ce sont notre liberté syndicale et notre liberté d’expression qui sont remises en cause", s'est ému le représentant local de la CGT, qui participait à une conférence de presse donnée en soutien de la présidente de l'UNEF Grenoble.