Et ce dernier a finalement validé la réforme des retraites. A Grenoble, une manifestation a rassemblé quelques centaines de personnes dont des députés isérois de la NUPES comme Elisa Martin ou Jérémie Iordanoff.
Le rassemblement de la place de Verdun s’est ensuite transformé en manifestation sauvage non autorisée. Le cortège a été renforcé par l’arrivée de casseurs aux visages dissimulés. La police a fait usage de gaz lacrymogène à plusieurs reprises pour contenir la foule sur le boulevard Foch.
Plusieurs interpellations ont été menées.
La mobilisation ne devrait pas cesser à Grenoble et partout en France.
L'intersyndicale s'est adressée à Emmanuel Macron dans un communiqué : "Devant le rejet massif de cette réforme, l'intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s'exprime dans le pays".
Elle annonce pour le 1er mai "une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale".
"Aujourd'hui, le Conseil constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d'ambitions qu'elle contenait sur l'emploi des seniors, le droit à l'information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique... ont disparu du texte final. Alors qu'il était déjà injuste, le texte de loi reportant l'âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré", conclut-elle, précisant refuser toute réunion avec l'exécutif d'Elisabeth Borne.