Ce jeudi, le tribunal judiciaire de Grenoble se penchait sur la demande d’indemnisation faite par une habitante de Saint-Egrève. Le 11 janvier 2021, alors qu’une vaste opération de gendarmerie de lutte contre le trafic de drogue se déroulait simultanément dans plusieurs villes iséroises, des militaires avaient enfoncé sa porte par erreur au petit matin à 6h.
Elle n’avait rien d’une dealeuse, et les gendarmes se sont retrouvés bien bêtes en se rendant compte de la méprise. Ils cherchaient un individu qui se trouvait être le voisin de la quadragénaire, forcément choquée d’avoir été réveillée avec ses deux jeunes filles.
Selon le Dauphiné Libéré, le traumatisme psychologique a été diagnostiqué par un expert psychiatre nommé par la justice.
La décision tombera le 22 juin prochain, le tribunal grenoblois devra alors déterminer si l’Etat doit l’indemniser, ainsi que le montant fixé.