La justice s'est penché sur leur cas et celui du gérant ce jeudi.
Ce dernier avait été contrôlé par l'Urssaf en juin 2019. Les enquêteurs avaient découvert que plusieurs étrangers en situation irrégulière originaires du Pakistan et du Bangladesh y travaillaient, et étaient logés dans des conditions déplorables dans une pièce, dans l'arrière-cour du snack. Le gérant leur faisait payer un loyer de 550 euros pour avoir droit à un matelas posé sur le sol.
Face aux juges grenoblois, l'individu âgé de 36 ans et de nationalité pakistanaise a plaidé l'erreur de bonne foi, expliquant ne pas être au fait avec le droit du travail français.
Il a écopé d'un an de prison avec sursis et 7000 euros d'amende, ainsi que 10 000 euros de dommages et intérêts. Quant à son fast-food indien, il reste ouvert et il conserve le droit de le gérer.