Le 24 juillet 2020, un homme consulte un kinésithérapeute isérois pour des douleurs dans le bas du dos. Le massage se déroulait sans anicroche, jusqu’à ce que le praticien arrive au niveau du sexe du patient et entame une fellation non consentie.
Trois ans après les faits, le kiné a échappé de justesse à la cour d’assises puisqu’il a été jugé pour agression sexuelle au lieu de viol.
Face à la justice iséroise, il a expliqué pourquoi il avait fauté. En admiration devant la taille du sexe du patient, il l’avait manipulé à trois reprises. Ne provoquant aucune contestation, le kiné bisexuel et père de famille avait pensé que le patient lui donnait le feu vert pour aller plus loin. Une « mauvaise interprétation » des signaux donc.
L’homme a été condamné à 3 ans de prison dont 2 avec sursis. Une peine qui sera aménagée sous bracelet électronique. L’ordre des kinésithérapeutes doit désormais étudier le dossier pour savoir s’il le punit également.