Sauvée par sa qualité de l'air, Grenoble ne sera pas obligée de durcir sa ZFE

Sauvée par sa qualité de l'air, Grenoble ne sera pas obligée de durcir sa ZFE

C'est une annonce qui risque de soulager bon nombre d'automobilistes isérois.

Ce lundi, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a indiqué que la qualité de l'air s'était améliorée dans plusieurs villes de France. Et que ces dernières ne seraient donc pas obligées de durcir leur Zone à faibles émissions.

Cela concerne notamment Grenoble, qui devait initialement bannir les véhicules Crit'Air 4 au 1er janvier 2024.

Dans un communiqué de presse, le Département de l'Isère "se félicite de cette levée des restrictions. Les ZFE doivent effectivement servir à lutter contre la pollution de l’air émise par le trafic routier, sans devenir des zones à forte exclusion dans une période où la situation économique nationale impacte déjà fortement les ménages. Le desserrement de l’étau des ZFE va permettre de mettre en place des solutions de mobilité alternatives, réalistes, à la voiture, aujourd’hui encore trop peu développées, et de mieux définir les dispositifs d’accompagnement pour les habitants".

Les élus départementaux avaient réclamé à l'automne 2022 le report de 3 ans de l'entrée en vigueur de la ZFE grenobloise.

Du côté d'Eric Piolle, fervent défenseur de la ZFE et de la diminution du nombre de véhicules polluants dans sa ville, c'est plutôt la soupe à la grimace : "Avec ses nouvelles annonces sur les ZFE, le gouvernement continue dans la voie de l’inaction. Une ZFE juste et sociale se construit avec les collectivités, l'intégration des enjeux climat et des aides massives pour les classes moyennes. Changeons de modèle!"


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