Passé tout proche de l'accession en Top 14, pour être finalement relégué administrativement en Nationale, le club isérois a été maintenu en deuxième division.
Sauf qu'entretemps, le projet bâti autour de Fabien Gengenbacher qui devait prendre la présidence du FCG s'est effondré. Le coach est parti entraîner le LOU à Lyon, et il a fallu trouver de nouveaux dirigeants.
Patrick Goffi, qui fut président de 1997 à 2001, reviendra officiellement à ce poste le 17 juillet et s'entoure de deux historiques du FCG : Jean-Claude Peyrin et Michel Ringeval. A respectivement 76 et 80 ans, le rôle de l'ex-coach et de l'ancien médecin sera "d'éviter que (Patrick Goffi se) trompe" dans ses décisions à venir.
Le FCG reste ambitieux et estime qu'une fois les problèmes définitivement derrière lui, il faudra se relancer dans la course à la montée. "A partir du moment où on aura réussi la mise en place de notre modèle la prochaine saison, je veux qu'on soit le plus rapidement possible en Top 14. Tous les recrutements qui ont été faits sont des joueurs de niveau Top 14", s'est félicité Patrick Goffi lors de sa conférence de presse.
Mais attention, Grenoble démarrera la saison avec six points de pénalité, dont quatre devraient être contestés.
Enfin, Patrick Goffi s'est montré confiant sur l'ultime passage devant les instances du rugby qui réclament des engagements fermes de partenaires pour au moins 6,6 millions d’euros. La date limite est fixée au 30 juillet. Si le FCG échouait à présenter un dossier solide, les licences de ses recrues pourraient être bloquées.
