L'homme, à la double nationalité tunisienne et suédoise, avait obligé les autorités à déclencher l'alerte enlèvement lorsqu'il avait arraché sa fille des mains de son ex-compagne, avant de finalement être intercepté au Danemark.
Alors qu'il a été mis en examen le 7 juillet dernier, son avocate Me Véronique Pigeon prend la parole. Pour France Bleu Isère, elle tente, sans le dédouaner, d'expliquer le geste fou de Khaled Sassi.
Selon elle, la mère était partie dans l'agglomération grenobloise avec sa fille pour rendre visite à sa famille en 2017. Mais n'était jamais revenu en Tunisie où l'attendait Khaled Sassi.
Ce dernier avait obtenu de la justice locale le divorce et un droit de visite, mais la mère aurait multiplié les recours.
"Je ne cautionne pas son acte, mais je comprends que c'est par désespoir qu'il a pris la décision de l'enlever", déclare Véronique Pigeon.
"Je trouve qu'on ne pense pas assez à cette petite fille qui ne voit pas son père et à qui on dit qu'il est méchant et que c'est pour ça qu'il est en prison! Je trouve cela injuste car les droits de mon client ne sont pas respectés", poursuit-elle.