Les policiers en colère multiplient les arrêts maladie pour dénoncer le placement en détention provisoire d'un agent de la BAC à Marseille suite à des violences présumées perpétrées sur un jeune homme lors des émeutes du 1er juillet. Mais aussi le contexte de défiance ambiant.
Selon le Dauphiné Libéré, la fracture a gagné Grenoble. Ce mardi, la BAC et la BST n'étaient pas présentes sur le terrain pour patrouiller.
On ne sait pas encore quand la situation reviendra à la normale.
L'affaire a pris une tournure éminement politique avec la sortie de Frédéric Veaux, directeur national de la police nationale. Le DGPN estimait qu'avant "un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison, même s'il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail".
Une sortie appuyée par le préfet de police de Paris Laurent Nuñez.