Une étudiante attendait le bus à Grenoble et avait été abordé par un trentenaire, ressortissant ivoirien. Ce dernier l'avait dragué, lui avait raconté être footballeur professionnel et lui avait proposé un marché : 2000 euros contre un bisou.
Fauchée, la jeune femme avait accepté le deal et s'était retrouvée à l'accueillir chez elle. Mais l'individu en avait profité pour l'agresser sexuellement puis était parti, sans lui verser le moindre centime.
Jugé cet semaine, l'Ivoirien a nié les faits en bloc. Il s'est même présenté comme étant la victime d'une machination de l'étudiante qui cherchait à lui soutirer de l'argent qu'il n'avait jamais eu.
Son ADN a pourtant été retrouvé sur la poitrine de la jeune femme.
Si le tribunal grenoblois a reconnu que la version de la victime avait évolué et manquait parfois de clarté, elle a estimé que ses difficultés psychologiques pouvaient l'expliquer.
L'agresseur a écopé de 3 ans de prison dont 1 avec sursis. Il a été écroué et à sa sortie, il sera interdit du territoire français pendant 10 ans.