Cette semaine, alors que les prises de position pro-palestiniennes sont mal vues si elles ne condamnent pas l'attaque terroriste du Hamas, l'adjoint au maire d'Echirolles a mis les pieds dans le plat.
Sur ses réseaux sociaux, il a qualifié Israël d'Etat "fasciste" et a légitimité l'attaque du Hamas.
Dans un communiqué, la mairie a tenté d'éteindre l'incendie : "La Ville d’Échirolles rappelle que ces publications sur la page personnelle d’un de ses élus n’engagent que leur auteur. La position de la Ville est sans ambiguïté sur les attaques menées par le Hamas depuis la semaine dernière : il s’agit d’actes terroristes menés à l’encontre de civils sur un territoire ne lui appartenant pas. Ces attaques mettent en danger à la fois la sécurité des populations israéliennes et par ricochet celle du peuple palestinien à travers la contre-offensive israélienne".
Au Dauphiné Libéré, le maire communiste Renzo Sulli a précisé avoir disputé Mohamed Makni et envisage de lui retirer sa délégation à la Propreté.
Quant au Parti socialiste de l'Isère auquel l'intéressé appartient, il a décidé de suspendre Mohamed Makni à cause de ses propos qui "vont à l’encontre des valeurs socialistes que nous défendons au quotidien".