Et le tribunal administratif lui a fait savoir.
La justice a retoqué un arrêté de 2019 bannissant les produits phytosanitaires du territoire grenoblois. Il permettait à la police municipale d'agir en cas de dépôts de déchets composés de pesticides.
C'est la préfecture de l'Isère qui l'avait attaqué, "considérant que seul le gouvernement peut réglementer l’usage des pesticides".
"Quand les pouvoirs nationaux non seulement manquent d’ambition, mais reculent sur des sujets aussi importants que les produits phytosanitaires, nous, Maires, devons faire ce tout notre possible pour protéger notre population. (...) Pour protéger l’environnement et les personnes, la justice nous demande d’attendre une réglementation forte et ambitieuse de notre gouvernement. Or, la position de la France dans ce débat est indécente. Au lieu de porter une parole courageuse au niveau européen, le parti présidentiel se plie aux lobbies et méprise la santé de ses habitants et de l’environnement. A Grenoble, nous continuerons de chercher un moyen de protéger les habitants et le territoire de la dangerosité des pesticides", promet Eric Piolle dans un communiqué.