Mais cet homme de 33 ans avait amassé un petit pactole. Entre octobre et novembre dernier, il avait détourné des pastilles d'argent utilisés par Schneider Electric à Moirans pour fabriquer des contacteurs électriques.
Et le trentenaire n'avait pas fait semblant : le butin était estimé à 400 000 euros selon le Dauphiné Libéré.
Une enquête interne avait été ouverte alors que des colis entiers de ces pastilles disparaissaient. Rapidement, les dirigeants s'étaient rendus compte que les faits se produisaient uniquement lorsque l'intérimaire était présent. Et la vidéosurveillance de l'entreprise l'avait confondu.
Jugé à Grenoble vendredi, l'homme avait déjà revendu tout son stock dérobé mais n'en avait tiré "que" 30 000 euros.
Huit mois de prison avec sursis et 2000 euros d'amende ont été requis contre le prévenu déjà connu de la justice. Il a écopé d'une peine plus lourde : 18 mois dont 12 avec sursis. Il n'a toutefois pas été incarcéré et effectuera la partie ferme sous bracelet électronique.
Ce n'est pas la première fois que Schneider Electric France à Moirans est victime de vols de la part de ses propres salariés. En 2021, deux hommes avaient écopé d'un an de prison avec sursis pour avoir détourné ces mêmes pastilles d'argent. Le butin à l'époque s'élevait à 190 000 euros.