Remis en liberté jeudi dernier, alors qu'il était incarcéré depuis mai 2022 après avoir reconnu qu'il avait étranglé et tué Marie-Thérèse Bonfanti en 1986 à Pontcharra, il bénéficie de la prescription des faits selon la Cour de cassation.
Le parquet de Grenoble avait fait appel de cette remise en liberté. Et le recours était étudié ce mardi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble, en présence de la fille de Marie-Thérèse Bonfanti.
Cette dernière souligne le fait qu'Yves Chatain a eu l'autorisation de retourner chez lui en Savoie, un département où vivent quatre membres de la famille Bonfanti.
"L'assassin de maman vit à 29 kilomètres de chez moi. Ca se trouve je vais le croiser au supermarché, en faisant mes courses. Je serai sans doute avec mes enfants, c'est horrible. Je ne me sens plus libre de mes mouvements. Que je le rencontre dans un tribunal, c'est la procédure mais en sortant de chez moi, ce n'est pas possible !", a déclaré Erika Bonfanti aux médias présents sur place.
La décision concernant ce recours tombera ce jeudi. Il reviendra également à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon de se prononcer dans quelques mois sur la prescription ou non des faits.