Le centre pénitentiaire de Grenoble-Varces n'est pas dans la bonne catégorie, et le tribunal administratif grenoblois vient de lui rappeler.
La justice avait été saisie par l'Observatoire international des prisons, l'association pour la défense des droits des détenus et l'ordre des avocats du barreau de Grenoble. Ces derniers voulaient "garantir des conditions de détention compatibles avec le droit à la vie, la prohibition des peines ou des traitements inhumains ou dégradants et le droit au respect de la vie privée et familiale, tels que protégés par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales".
Et ce vendredi, le tribunal a ordonné la réalisation de travaux pour mettre fin aux "carences de l'administration pénitentiaire" qui "portent une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales".
Le ministre de la Justice doit donc se plier aux injonctions du tribunal administratif de Grenoble qui préconise notamment le remplacement de portes, de mobiliers, de vitres et fenêtres, mais aussi de vérifier les prises électriques des cellules.