Lors d'une conférence de presse, tenue au siège de leur fédération départementale, les cadres du parti LR ont lancé un appel solennel au rassemblement des opposants à l’équipe en place, "catastrophique pour Grenoble" selon eux.
Nathalie Béranger, secrétaire départementale LR et conseillère régionale, accompagnée des responsables LR grenoblois, Brigitte Boer et Yannick Foschia, et Clément Chappet, chargé du projet a posé "le premier jalon" pour la future bataille municipale. Ils ont critiqué ensemble la crise "morale, politique et financière" dont souffre la ville, mettant en cause l'augmentation de la taxe foncière, l'escalade de la dette et la baisse démographique.
Pointant du doigt un bilan négatif de dix années sous la houlette d'Éric Piolle, les Républicains ont déploré un manque d'investissement pour le futur, un déficit d'entretien, ainsi qu'un manque de prévention et de sécurité. En réponse, ils souhaitent s'ouvrir à d'autres partis et à la société civile pour former une large coalition de Grenoblois prêt à s'investir pour un projet de ville commun.
Pour eux ,l'expérience et le profil d'Alain Carignon sont des atouts majeurs car le changement a surtout "besoin de courage". L'ancien maire de Grenoble a été décrit comme "leader incontestable", capable de rassembler au-delà des clivages politiques classiques et d'animer un projet collectif. Le sénateur Michel Savin avait lui aussi appelé à rejoindre la "dynamique d’opposition autour d’Alain Carignon".
Les Républicains de Grenoble veulent miser sur le "Grenoble de demain", avec la création d'un Think Tank pour alimenter les réflexions autour de la ville. L'objectif est de restaurer une "vraie qualité de vie" et de renouer avec l'attractivité de Grenoble, en proposant des gouvernances uniques entre la commune et la métropole pour réaliser des économies d’échelle et améliorer l’efficacité des politiques dans la vie quotidienne des Grenoblois .
Les responsables LR ont insisté sur l’urgence, sur la crise et la nécessité de dépasser les intérêts partisans. Pour y répondre pleinement, le principal leader de l’opposition - après le succès de l’union de son camp derrière lui - sera maintenant confronté au défi suivant : celui de l’ouverture.
