Et cet homme de 44 ans est tombé dans le piège. La carte bancaire de sa société de nettoyage sur les chantiers lui a permis de réaliser de nombreux achats personnels. Sans oublier de multiples virements. Au total, il aurait détourné plus de 600 000 euros.
Jugé cette semaine au tribunal judiciaire de Grenoble, il lui était également reproché de ne pas avoir déclaré une centaine de salariés. Ce qui lui vaut un redressement de l'Urssaf estimé à 1,1 million d'euros. Mais aussi d'être jugé pour acte d'intimidation envers une personne chargée d'une mission de service public. Car il était allé voir à deux reprises l'inspectrice en charge de son dossier et l'avait notamment appelée par son deuxième prénom, comme pour lui montrer qu'il connaissait des détails intimes de sa vie.
Des faits plus ou moins reconnus par le flamboyant patron, qui a reconnu avoir "tout claqué" de l'argent détourné selon le Dauphiné Libéré.
Il a écopé de 2 ans de prison dont un avec sursis. La partie ferme sera à effectuer sous bracelet électronique. Le prévenu n'a également pas le droit de gérer une entreprise durant 5 ans.