Le 15 janvier dernier, une Atsem de l'école Sidi-Brahim était agressée par un parent d'élève très violent, qui s'en était également pris physiquement à un témoin qui cherchait à s'interposer.
L'individu avait été jugé et condamné à 1 an de prison avec sursis.
Etonnamment, les Atsem n'avaient pas exercé leur droit de retrait malgré la violence de l'agression.
La mairie de Grenoble annonçait que la décision était revenue aux agents intervenant dans les écoles maternelles.
Sauf que le syndicat Sud accuse les écologistes d'avoir tout simplement refusé la demande qui avait été formulée par les Atsem. Il rajoute même que les agents avaient été "menacés de sanction" s'ils avaient exercé leur droit de retrait.
"Il n’y avait donc aucune raison d’interdire ce droit de retrait, sauf à nier la réalité de la dégradation continue des conditions de travail, à mépriser une équipe de travail dont l’expertise est seule garante de la satisfaction des besoins de la population et à manifester une défiance envers les agents et l’absence de reconnaissance de la pénibilité de ce métier", poursuit le syndicat Sud dans un communiqué de presse.