Le Comité Interprofessionnel de la Noix de Grenoble (CING) sera présent pour animer le stand de la région Auvergne-Rhône-Alpes le 24 février dans le hall 3 ainsi que le stand de la Drôme le 2 mars au sein du hall 4.
Alors que depuis 2022 le secteur de la noix de Grenoble AOP connait une crise majeure, les nuciculteurs ne perdent pas espoir.
Le salon sera pour eux une manière "de faire aimer la qualité et la typicité de la Noix de Grenoble AOP". Même si "pour l’heure, l’état des lieux de la filière est un état d’urgence", confie Arnaud Rivière président du CING dans un communiqué.
En effet, l’année 2022 a été marquée par une forte production mais une vente à perte tandis que 2023 a connu une forte baisse de la production.
La consommation des Français n’aide pas puisqu’ils consomment environ 0,5kg de noix par personne et par an. Un déséquilibre entre la noix en coque, exportée, et la noix en cerneau, importée, cause aussi des troubles dans le marché. Les changements climatiques et la forte concurrence, provenant du Chili et des Etats-Unis, portent également préjudice au bon développement du fruit à coque grenoblois.
Pour rappel, la production de noix de Grenoble représente 5% du marché mondial, c’est-à-dire 16 500 tonnes. Le Comité Interprofessionnel de la Noix de Grenoble (CING) termine en exprimant ses souhaits : "le projet de certification à 5 ans du Cerneau Noix de Grenoble pourrait permettre de valoriser autrement ce fruit".