La question de l'hébergement d'urgence rend les débats compliqués, car c'est une compétence de l'Etat et les collectivités locales estiment que le compte n'y est pas.
Eric Piolle a donc pris la décision de se substituer à la préfecture en ouvrant dès le mois de mars 100 places d'hébergement d'urgence. C'est la conseillère municipale déléguée à la Grande précarité, Céline Deslattes, qui l'a annoncé, précisant que cela coûtera à la Ville 350 000 euros.
Les lieux qui seront réquisitionnés n'ont pas été communiqués (gymnases, appartements et bureaux ?). Mais cette centaine de places supplémentaires permettra, toujours selon la municipalité écologiste, de soulager la tension des familles à la rue ou mises à l'abri dans des écoles.