L'ancienne 1ère vice-présidente du Département de l'Isère cédait les armes après un long combat contre la maladie débuté en 2008.
Ce vendredi, le Dauphiné Libéré rapporte que la famille de Gisèle Perez a saisi le conseil de l'ordre des médecins pour dénoncer le comportement de deux oncologues du GHM qui ont suivi l'ex-élue.
Quelques jours avant sa mort, Gisèle Perez a réalisé un enregistrement de son parcours de soins, qui a pris une tournure brutale en 2020. Son médecin habituel ayant quitté la France, elle a été prise en charge par un nouveau professionnel dont elle fustige le comportement. Après une brouille entre les deux, Gisèle Perez n'a plus eu de nouvelles de sa part pendant neuf mois. Cela coïncide avec la période où son état de santé s'est dégradé.
Une troisième oncologue du GHM de Grenoble l'a suivie, mais là encore, ce fut une catastrophe selon les Perez. Refusant d'écouter l'octogénaire, elle lui avait donné un traitement expérimental qui lui provoqua des complications neurologiques.
Ce n'est qu'après avoir été transférée au centre Léon-Bérard à Lyon que Gisèle Perez estima être enfin entendue. "C’est sûr qu’ils ne pouvaient plus me sauver et que là, je suis en train de mourir… Mais je veux que mon témoignage ne reste pas dans un tiroir, je veux que le GHM réagisse", indiquait-elle en conclusion de son enregistrement réalisée sur son lit d'hôpital.