Call of Terror a attiré environ 150 personnes sur la commune de Vézeronce-Curtin, dans la salle Diamantelle.
Et ça, le Crif Grenoble Dauphiné ne l'accepte pas. Dans un communiqué, il appelle à des sanctions judiciaires. Car selon lui, "les organisateurs du festival, comme les participants, entretiennent une mémoire nauséabonde et haineuse".
Le Crif, qui entend se constituer partie civile, espère donc que la préfecture et le parquet de Grenoble se saisiront de l'affaire pour "engager les procédures, non pas seulement sur les seules infractions de participation à un spectacle interdit, mais avant tout pour incitation à la haine et apologie de crime contre l'humanité".
Et de conclure en rappelant que "le contexte d'une hausse sans précédent des actes antisémites justifie, à l'égard de ceux qui prônent la haine, une tolérance zéro".
Si aucun débordement n'a été recensé lors du Call of Terror, plusieurs aspects interpellent. A commencer par la date choisie, le 24 février, qui est la date anniversaire de la création du parti nationaliste d'Adolf Hitler. Quant aux groupes invités à se produire en concert, certains chantent à la gloire du IIIe Reich.