Le tribunal judiciaire de Grenoble a condamné Mohamed Makni à 4 mois de prison avec sursis. Les juges n'ont toutefois pas suivi les réquisitions et ont fait l'impasse sur l'amende de 800 euros et une peine d'inéligibilité pour le conseiller municipal d'Echirolles, poursuivi pour apologie du terrorisme.
L'ancien adjoint au maire, dégradé après sa mise en examen, avait relayé sur les réseaux sociaux de nombreux messages contre Israël suite à l'attaque du Hamas du 7 octobre, qu'il avait d'ailleurs justifié, la qualifiant d'"actes de résistance évidents".
Il avait aussi annoncé sur Facebook que "l'arrogance, le mépris et l'insulte ont pris fin après cinquante ans", évoquant les médias "tous sionistes" et "heureux de considérer le bourreau comme une victime".
Mohamed Makni a estimé que la condamnation reçue ce mardi était une entrave à sa liberté d'expression. Le socialiste, suspendu par le parti à la rose, a annoncé son intention de faire appel pour faire valoir son droit à s'exprimer sur le conflit israélo-palestinien.