Et pour cause, parents et enseignants ont réalisé une opération "collège mort", avec plus de 90% des 459 élèves autorisés à sécher les cours.
Avec cette école buissonière organisée, les manifestants souhaitaient réclamer l'ouverture de deux classes avec des moyens supplémentaires. Mais aussi la nomination d’une assistante sociale, un poste supplémentaire d’AED pour un meilleur encadrement de la vie scolaire, la création d’un poste de principal adjoint pédagogique et la création d’une ULIS pour accueillir dans une structure adaptée des enfants en souffrance actuellement dans les classes.
"Le projet de voir les élèves à près de 30 par classes n’est pas admissible à leurs yeux. Il menace directement la réussite de tous les élèves, notamment des plus fragiles comme nous le constatons cette année", indiquent-ils.