Ces demi-frères avaient, le 24 février dernier, abattu un aigle en Isère lors d'une partie de chasse. Il s'agissait d'une pygargue à queue blanche en voie d'extinction, ce qui avait provoqué l'indignation et la colère de nombreuses associations.
L'avocat des prévenus a souhaité jouer sur la nullité de la procédure, estimant que les bornages téléphoniques qui ont permis d'identifier les deux chasseurs ont été faits sans respecter la procédure.
Le procureur de la République a lui réclamé 4 mois de prison avec sursis, 6000 euros d'amende, ainsi que la confiscation des armes et le retrait du permis de chasse durant trois ans pour les deux hommes.
Les chasseurs ont-ils compris les répercussions catastrophiques qu'a eu leur geste ? Pas vraiment si l'on en croit leurs déclarations lors de l'audience. Selon France 3, l'un d'eux a déclaré avoir tiré "pour la beauté du geste".
Le jugement tombera le 17 juillet, si d'ici là la procédure n'a pas été annulée.