La demande d'Alain Carignon que la Ville de Grenoble se constitue partie civile et laisse un opposant surveiller les évolutions du dossier a été acceptée.
L'adjoint d'Eric Piolle Vincent Fristot a répondu "qu'une délibération désignant un élu aux fins de défendre les intérêts de la Ville dans le cadre du déport de M. le Maire, relatif au dossier concernant M. Lesourt sera inscrite à l'ordre du jour du conseil municipal du 24 juin 2024".
Pour Alain Carignon, c'est une excellente nouvelle car "il sera donc possible de défendre les intérêts du contribuable si un élu de l’opposition est désigné puisque les élus de la majorité seraient juges et parties comme on l’a vu dans le dossier judiciaire de la fête des tuiles. La logique de la démocratie est de désigner un élu du premier groupe d’opposition".
Le nom de la co-présidente du groupe d'opposition Brigitte Boer sera soumis lundi pour suivre l'évolution de l'enquête.
Pour rappel, Eric Piolle aurait augmenté le salaire d'un collaborateur mais l'aurait forcé pendant des années à remettre chaque mois une partie de cette somme en cash à Elisa Martin, qui était alors sa première adjointe. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête, toujours en cours.