Rue de Strasbourg, la municipalité ne mettrait plus immédiatement en place la suppression du stationnement. La portion contestée de mise en sens unique du cours Berriat serait renvoyée après les élections. Avenue de Washington la contestation de la réduction du stationnement à l’abord d’un stade ne faiblit pas. Rue Jeanne d’Arc les opposants à la création d’une voie cyclable dans une artère commerciale et végétalisée s’organisent fortement.
Dans un quartier Politique de la Ville, le Village Olympique, la MJC et le Théâtre Prémol n’acceptent pas la rupture brutale de la convention qui leur confiait la gestion de l’équipement culturel. Des recours en annulation de nombre de ces décisions sont en cours d’élaboration, soit par les personnes concernées, soit par le groupe principal d’opposition.
En parallèle le juge administratif vient déjà d’annuler deux arrêtés de piétonisation de rues, mettant en danger tous les autres, le tribunal estimant que la municipalité ne justifie pas "la nécessité d’interdire la circulation et le stationnement de manière permanente".
Sur fond de climat nauséabond d’affaires qui donnent lieu à une information judiciaire. Au dernier conseil municipal, Alain Carignon ,le leader de l’opposition, a demandé à Eric Piolle sa "mise en retrait", appelant "les membres de votre majorité qui ne sont pas compromis dans cette affaire à organiser la transition nécessaire en son sein".
Le maire écologiste répond invariablement ne pas "vouloir monter sur le ring".
La triple problématique à laquelle il se heurte, provisoirement un peu atténuée par la période législative, ne fera pourtant que grossir à partir de l’automne et jusqu’à la fin du mandat : la montée des résistances à l’égard d’une gestion qui a du mal à intégrer le pragmatisme conjuguée à la médiatisation des affaires et au parcours judiciaire à venir.
Pour le maire , le "ring" étant posé il sera difficile de le déserter durablement.